Nerval 詩作與當代歌曲欣賞
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圖引用自http://wooboy77.wordpress.com/category/litterature/
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1.Pensée de Byron
Cécile Charbonnel(Chanteuse)
Par mon amour et ma constance,
J’avais cru fléchir ta rigueur,
Et le souffle de l’espérance
Avait pénétré dans mon coeur ;
Mais le temps, qu’en vain je prolonge,
M’a découvert la vérité,
L’espérance a fui comme un songe...
Et mon amour seul m’est resté !
Il est resté comme un abîme
Entre ma vie et le bonheur,
Comme un mal dont je suis victime,
Comme un poids jeté sur mon coeur !
Dans le chagrin qui me dévore,
Je vois mes beaux jours s’envoler...
Si mon oeil étincelle encore
C’est qu’une larme en va couler !
2.Le relais
Cathy Fernandez(Chanteuse)
En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ;
Puis entre deux maisons on passe à l’aventure,
Des chevaux, de la route et des fouets étourdis,
L’oeil fatigué de voir et le corps engourdi.
Et voici tout à coup, silencieuse et verte,
Une vallée humide de lilas couverte,
Un ruisseau qui murmure entre les peupliers,
Et la route et le bruit sont bien vite oubliés !
On se couche dans l’herbe et l’on s’écoute vivre,
De l’odeur du foin vert à loisir on s’enivre,
Et sans penser à rien on regarde les cieux...
Hélas ! une voix crie : « En voiture, messieurs ! »
3.El Desdichado
Jean-Luc Debattice (Chanteur)
Je suis le Ténébreux, -le Veuf, - l’inconsolé,
Le Prince D’Aquitaine à la tour abolie :
Ma seule Étoile est morte, en mon luth constellé
Porte le Soleil noir de la mélancolie.
Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m’as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon cur désolé,
Et la treille où le Pampre à la Rose s’aille.
Suis-je Amour ou Phébus ? ...Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;
J’ai rêvé dans la grotte où nage la Syrène...
Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron :
Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée
Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.
4.La cousine
Cathy Fernandez(Chanteuse)
L’hiver a ses plaisirs : et souvenir, le dimanche,
Quand un peu de soleil jaunit la terre blanche,
Avec une cousine on sort se promener...
-Et ne vous faites pas attendre pour dîner,
Dis la mère. Et quand on a bien, aux Tuileries,
Vu sous les arbres noirs les toilettes fleuries,
La jeune fille a froid...et vous fait observer
Que le brouillard du soir commence à se lever.
Et l’on revient parlant du beau jour qu’on regrette,
Qui s’est passé si vite... et de flamme discrète :
Et l’on sent en rentrant, avec grand appétit,
Du bas de l’escalier, - le dindon qui rôtit.
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