3.象徵主義詩人與詩歌(Symbolisme) Paul Verlaine
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b. 當代作曲家對 Verlaine 的新觀點 :
1. « Circonsepction » ( Luc Gerard 作曲)
« Circonsepction » Paul Verlaine
Donne ta main, retiens ton souffle, asseyons-nous
Sous cet arbre géant où vient mourir la brise
En soupirs inégaux sous la ramure grise
Que caresse le clair de lune blême et doux.
Immobiles, baissons nos yeux vers nos genoux.
Ne pensons pas, rêvons. Laissons faire à leur guise
Le bonheur qui s'enfuit et l'amour qui s'épuise,
Et nos cheveux frôlés par l'aile des hiboux.
Oublions d'espérer. Discrète et contenue,
Que l'âme de chacun de nous deux continue
Ce calme et cette mort sereine du soleil.
Restons silencieux parmi la paix nocturne :
Il n'est pas bon d'aller troubler dans son sommeil
La nature, ce dieu féroce et taciturne.
2. « Logique » (Frederic Rzewski 作曲)
« Logique » Paul Verlaine
Quand même tu dirais
Que tu me trahirais
Si ce n’était ton caprice
Qu’est-ce que me ferait
Ce terrible secret
Si c’était mon caprice?
De quand même t’aimer,
Dusses-tu le blâmer,
Ou plaindre mon caprice
D’être si bien à toi
Qu’il ne m’est dieu ni roi
Ni rien que ton caprice?
Quand tu me trahiras
Eh bien donc, j’en mourrais,
Adorant ton caprice;
Alors que me ferait
Un malheur qui serait
Conforme à mon caprice.
3. « Verlaine Mix » (Garret List 作曲)
« Chanson d'automne » Paul Verlaine + « Streets» Paul Verlaine
« Chanson d'automne »
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
« Streets»
Dansons la gigue!
J'aimais surtout ses jolis yeux
Plus clairs que l'étoile des cieux,
J'aimais ses yeux malicieux.
Dansons la gigue!
Elle avait des façons vraiment
De désoler un pauvre amant,
Que c'en était vraiment charmant!
Dansons la gigue!
Mais je trouve encore meilleur
Le baiser de sa bouche en fleur
Depuis qu'elle est morte à mon coeur.
Dansons la gigue!
Je me souviens, je me souviens
Des heures et des entretiens,
Et c'est le meilleur de mes biens.
Dansons la gigue!
Soho
II
O la rivière dans la rue!
Fantastiquement apparue
Derrière un mur haut de cinq pieds,
Elle roule sans un murmure
Son onde opaque et pourtant pure
Par les faubourgs pacifiés.
La chaussée est très large, en sorte
Que l'eau jaune comme une morte
Dévale ample et sans nuls espoirs
De rien refléter que la brume,
Même alors que l'aurore allume
Les cottages jaunes et noirs.
Paddington.
4. « Serenade » (Hadi El Gammal 作曲)
« Serenade » Paul Verlaine
Comme la voix d’un mort qui chanterait
Du fond de sa fosse,
Maîtresse, entends monter vers ton retrait
Ma voix aigre et fausse.
Ouvre ton âme et ton oreille au son
De ma mandoline :
Pour toi j’ai fait, pour toi, cette chanson
Cruelle et câline.
Je chanterai tes yeux d’or et d’onyx
Purs de toutes ombres,
Puis le Léthé de ton sein, puis le Styx
De tes cheveux sombres.
Comme la voix d’un mort qui chanterait
Du fond de sa fosse,
Maîtresse, entends monter vers ton retrait
Ma voix aigre et fausse.
Puis je louerai beaucoup, comme il convient,
Cette chair bénie
Dont le parfum opulent me revient
Les nuits d’insomnie.
Et pour finir, je dirai le baiser,
De ta lèvre rouge,
Et ta douceur à me martyriser,
— Mon Ange ! — ma Gouge !
Ouvre ton âme et ton oreille au son
De ma mandoline :
Pour toi j’ai fait, pour toi, cette chanson
Cruelle et câline.
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